Outre la capacité de la batterie, d’autres facteurs influencent l’autonomie d’un véhicule électrique, notamment le style de conduite, le poids du véhicule, la pression des pneus, la température extérieure et la vitesse de conduite. Les nouvelles batteries ont généralement une capacité plus élevée que les modèles plus anciens, mais au fil du temps et en cas de cycles de charge répétés, des pertes de charge peuvent se produire, ce qui réduit l’autonomie. En outre, une utilisation fréquente du système de climatisation ou de chauffage, ainsi que des démarrages fréquents entraînent une consommation d’énergie accrue, ce qui provoque une influence négative sur l’autonomie du véhicule. Un style de conduite prévoyant et fluide peut en revanche contribuer à optimiser l’autonomie. 
WLTP est une procédure standardisée de mesure de l’autonomie proposant des conditions de test représentatives d’un roulage classique. Le sigle WLTP signifie Worldwide Harmonized Light-Duty Vehicles Test Procedure. Il s’agit de la plus récente méthode de mesure et elle s’est imposée comme la norme, surtout en Europe et au Japon. Cette procédure consiste à effectuer des essais à l’air libre et à prendre en compte des facteurs tels que la température, l’état de la route et l’utilisation de divers équipements tels que la climatisation ou le chauffage de siège.

Il existe plusieurs moyens d’optimiser l’autonomie d’un véhicule électrique :

  • Conduite efficiente : Une conduite prévoyante avec une accélération modérée et l’utilisation du mode ECO permettant d’économiser de l’énergie en fonction des conditions de circulation contribue à l’augmentation de l’autonomie.
  • Utilisation contrôlée de consommateurs d’énergie tels que la climatisation ou le chauffage de siège ou de l’habitacle. Cela réduit la consommation d’électricité et offre un avantage en termes d’autonomie pour les voitures électriques.
  • Freinage régénératif permettant la récupération de l’énergie de freinage : Lors du freinage ou d’une phase de décélération, lorsque le mode « B » est activé, le moteur électrique convertit l’énergie cinétique en énergie électrique pour recharger la batterie.
  • Poids du véhicule : Une voiture électrique légèrement chargée consomme moins d’énergie et peut ainsi augmenter l’autonomie.
  • Mode roue-libre: En mode roue-libre, la récupération de l’énergie de freinage est désactivée et le véhicule électrique roule sans perte d’énergie. Il est intéressant de l’utiliser sur une autoroute pour éviter que la voiture ralentisse dès que vous relâchez l’accélérateur.
Il existe de nombreuses applications pour la planification de l’autonomie des voitures électriques qui contribuent à rendre les trajets plus efficaces. Bon nombre de ces applications sont gratuites et offrent un aperçu cartographique complet des bornes de recharge en France et à l’étranger. Ils permettent une recherche ciblée de points de recharge sur la base de différents critères tels que le type de raccordement, la puissance de chargement et la disponibilité. Certaines applications disposent également d’une fonction de réservation et tiennent compte de facteurs supplémentaires tels que la topographie, les conditions météorologiques et la vitesse de conduite. Cela permet une estimation plus précise de l’autonomie restante.
Dans l’ensemble, on peut s’attendre à ce que les véhicules électriques parcourent des distances de plus en plus longues par cycle de chargement au fil du temps, notamment grâce aux avancées de la technologie des batteries, à une meilleure éco-efficacité et à des solutions de recharge innovantes. Le développement des infrastructures de recharge et la concurrence croissante dans le secteur de l’électromobilité favorisent également cette évolution. Néanmoins, les conducteurs de voitures électriques doivent garder à l’esprit que leur style de conduite, les conditions météorologiques et le comportement d’utilisation individuel influencent l’autonomie réelle.